samedi 31 décembre 2011

Jean Luc Mélenchon : en 2012, prenez le pouvoir !


Jean-Luc Mélenchon : En 2012, prenez le pouvoir ! par PlaceauPeuple

A propos du chômage.





Article de "la dépêche de l'Aube" de ce vendredi 30 décembre 2011

En novembre, 51 800 personnes supplémentaires se sont inscrites à Pôle Emploi, portant le nombre total des privés et demandeurs d’emploi à 4 244 800, soit une hausse de 5,6% sur un an. C’est le niveau le plus élevé depuis douze ans.

N’est-ce pas pourtant le ministre du travail qui avait promis de faire passer ce taux sous la barre des 9% à la fin 2011 en prenant appui sur le « grand emprunt » de Nicolas Sarkozy ? Alors que les experts s’attendent à un résultat « catastrophique » pour 2012 avec un taux de chômage qui pourrait être compris entre 10,4% et 10,7%, le gouvernement s’empresse de mettre son échec sur le compte du « ralentissement de la croissance ».

« COURAGE FUYONS » EST BIEN LE MAÎTRE MOT DU GOUVERNEMENT

Pour la préservation du « AAA », l’Elysée et Matignon multiplient les plans d’austérité qui, faisant reculer la demande et la croissance jusqu’à la récession, enveniment le chômage, creusent les déficits et les dettes publics avec un gâchis monstrueux de l’argent des contribuables.

En plus de sa visée évidemment électoraliste, le sommet social du 18 janvier prochain voulu par le chef de l’état aura pour but de redoubler dans les allègements de cotisations sociales patronales et d’engager une baisse des salaires nets. Au nom de la sauvegarde de leur emploi et sous pretexte de compétitivité, les travailleurs seront soumis au chantage pour consentir des sacrifices de rémunération.

Plutôt que de s’attaquer au coût du travail, le gouvernement ferait mieux de combattre les 318 milliards d’euros versés par les sociétés non financières en intérêt aux banques et en dividendes aux actionnaires en 2010.

Le Front de Gauche, dans son programme « L’humain d’abord » veut moduler l’impôt sur les sociétés et le taux des cotisations sociales afin d’inciter les entreprises à développer la valeur ajoutée, les formations, les salaires et l’emploi, en pénalisant les entreprises qui délocalisent, développent leurs placements financiers, ou se servent des nouvelles technologies pour supprimer des emplois et dégrader les conditions de travail.

De nouveaux pouvoirs de contrôle et de décision doivent être donnés aux CE et aux délégués du personnel.

Il faut créer les conditions pour imposer aux banques le financement, à des taux d’intérêt faibles de projets porteurs d’un renforcement de l’emploi, de la qualification et du potentiel de création de valeur ajoutée dans les territoires.

C'est la pause un peu d'humour (12)

mardi 27 décembre 2011

Nous partîmes 500...

... Mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 3 000 en arrivant au port (le Cid, de Corneille)

A écouter sur le lien ci-dessous à la 8ème minute, le constat de la dynamique du Front de Gauche pour les présidentielles.

C'était ce matin dans le 6/7 de France Inter (le Carrefour)





C'est la pause un peu d'humour (9)

jeudi 22 décembre 2011

Les 5 ans de Sarkozy vus par la presse étrangère

C'est un documentaire d'Arte (long : 77 mns) absolument passionnant qui donne la parole aux correspondants de la presse du monde entier en poste en France.
Si vous avez quelques loisirs pendant cette trève de Noël, vous ne le regretterez pas !

Et voilà ! il n'est plus disponible ! Il faut payer 2.99 à arte pour pouvoir le télécharger sur votre ordinateur ! Désolé ! (ce 2/1/2012)


C'est la pause un peu d'humour (4)








mardi 20 décembre 2011

"en marche" la palpitante série web du front de gauche épisode 5

Episode 5 : installation à l'Usine


EP.5 - En marche : Bienvenue à l'Usine par PlaceauPeuple

C'est la pause un peu d'humour (2)

assemblée citoyenne du 15 décembre


Petit compte rendu de l'assemblée citoyenne qui s'est tenue à Ste Savine jeudi 15 décembre à 18 heures 30.

La fréquentation s'est un peu tassée : une trentaine de participants est venue échanger sur le thème : "face à la dette : austérité ou partage des richesses ?"

Le zapping "le partage des richesses" a introduit le débat, et les participants ont bien apprécié cette manière de démarrer la réunion.
La dernière partie de la réunion était consacrée aux actions militantes à venir.

Il a été rappelé des rendez-vous importants :

Jacques Généreux sera à Troyes le vendredi 20 janvier.

JL Mélenchon et Pierre Laurent tiendront meeting à Dijon le 24 janvier et nous sommes invités à nous y joindre.

Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche, viendra à St Dizier le jeudi 2 février. C'est tout pour le moment !

Avant de se séparer, le pot de l'amitié a permis de continuer à parler des sujets déjà abordés d'une manière moins formelle.

vendredi 16 décembre 2011

Quand Marine Le Pen s'adresse aux travailleurs, elle ne leur propose RIEN


Le site du Nouvel Observateur publie une tribune d'Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de Gauche. Celui-ci revient sur l'absence dans le discours de Marine Le Pen, de propositions concrètes pour la classe ouvrière.


Quand Marine Le Pen s'adresse aux travailleurs, elle ne leur propose rien

Dans la vie publique, le choix de certains mots, ou le non-choix, a son importance. Il éclaire toujours des faits et des actes à venir. La sémantique est aussi de la politique. Aussi, je crois utile de revenir sur le discours que Marine Le Pen a tenu à Metz dimanche dernier.

A croire les médias présents, cette dernière aurait fait à cette occasion un discours social, volontairement donné sur des terres à forte tradition ouvrière, où c'est par les luttes sociales que les droits collectifs ont progressé. Dans son discours, elle voulait montrer, paraît-il, l'importance qu'elle accorde aux catégories populaires et à la classe ouvrière.

Vraiment ? Une étude un peu fine des termes choisis pour son discours démontre l'inverse.

Dimanche dans ce discours prétendument social donc, de plus d'une heure, et d'une quinzaine de pages, Marine Le Pen a réussi le tour de force de n'utiliser que deux fois le mot "ouvrier", deux fois également le mot "travailleur", deux fois le mot "précarité", mais jamais celui de "titulaire" ni de "titularisation", une seule fois le mot "salaire", mais jamais le mot "augmentation".

Quid des grèves, quid du Smic ?

Si le verbe "augmenter" est utilisé, ce n'est pas au sujet du pouvoir d'achat, des retraites ou d'un quelconque droit social, alors qu'il y a là des demandes fortes dans la population, mais c'est une seule fois, pour le regretter, à propos de l'immigration. Au FN, les présidents changent, mais pas les boucs émissaires.

Pendant une heure, la présidente du FN a prononcé une seule fois les mots "retraite" et "service public", deux fois le mot "logement", mais jamais celui de "loyer", alors que toutes les études démontrent qu'il y a là les principales priorités des catégories populaires. Jamais elle n'utilise les mots "grèves", "licenciement", "SMIC", et "riche". Si le mot de "syndicat" est employé une fois, c'est pour le critiquer bien évidemment de façon violente. Elle reconnaît elle-même vouloir représenter "ceux qui ne manifestent pas".

Le FN rêve d'un pays sans syndicat qui proteste, avec des travailleurs bien sages, qui ne se mettent jamais en grève à l'appel de leurs organisations syndicales. On le sait, Marine Le Pen veut des syndicats exclusivement nationaux qui ne défendent que les travailleurs français en concertation étroite avec les patrons français. En d'autres temps, on appelait cela du corporatisme.

Dimanche, dans le vocabulaire de la candidate d'extrême-droite, il n'y a eu que quatre fois le mot "banque" mais il n'y avait pas de "patrons", pas de "profit", pas de "capitalisme" ni de "libéralisme". Ces oublis sont assez incroyables. Cela n'empêche pourtant pas la Présidente du FN d'affirmer : "je serai la présidente du retour à la réalité de ce que vivent les Français." C'est pourtant l'inverse. Ses discours sont l'archétype des grandes généralités et des grandes banalités, où le quotidien des gens modestes n'est jamais vraiment abordé de façon précise, où aucun engagement social précis n'est pris en faveur des plus modestes.

Par contre, au cours de ce long discours, les mots "France" et "Français" sont utilisés soixante et seize fois, et le mot "peuple" quinze fois ! La présidente de FN saoule son public et l'enivre de "cocoricos" ronflants vides et sans contenus qui tombent à plat. L'exaltation d'un nationalisme xénophobe sans dimension sociale n'est qu'un dangereux attrape-nigaud.

Le partage nécessaire en période de crise
L'enjeu majeur, en ce début du 21e siècle, dans un pays qui n'a jamais été aussi riche, où les inégalités n'ont jamais été aussi profondes, est celui du partage. Et sur ce point, Marine Le Pen est silencieuse depuis des mois et le mot de "partage" ou le verbe "partager" n'est jamais présent dans aucun de ses discours.

Peut-on aimer la France, la France républicaine belle et rebelle, et ne pas voir que sa première identité c'est cette passion de l'égalité et du partage qui a servi de moteur à tant de combats collectifs pendant des siècles ? Selon moi, non. On peut donc répéter soixante-seize fois un mot et ne pas le comprendre dans sa dimension profonde. Marine Le Pen nous en a fait une nouvelle démonstration.

Loin d'un "retour à la réalité", la campagne du FN et les discours de sa présidente sont ceux au contraire des grandes planantes soporifiques, toujours opposés au progrès social, où les coupables désignés ne sont pas toujours les vrais responsables. Il est temps que Marine Le Pen réponde clairement à une question : que propose-t-elle aux travailleurs ? La réponse est claire : rien. A la différence du Front de Gauche qui veut le SMIC à 1700 euros, elle refuse toute augmentation réelle du SMIC qu'elle considère comme une "mesurette" indigne de sa hauteur de vue.

Quelle avancée sociale ?

Quand le Front de gauche propose la mise en place d'un salaire maximum dans l'entreprise n'excédant pas un écart de un à vingt, elle dénonce immédiatement "une fausse bonne idée, version soviétique". Elle s'indigne encore face à toute idée d'un encadrement des loyers. D'autres exemples équivalents existent et ils illustrent tous combien le FN ne propose aucune avancée sociale matérielle pour les travailleurs de notre pays, mais à l'inverse se moque de toutes propositions concrètes sitôt qu'elles sont portées dans le débat public notamment par le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon.

Pour contourner cette question majeure, la candidate à la présidentielle est fidèle aux vieilles techniques de son père, agite les mots de "voyous", qui revient quatre fois dans ce discours, accolés à celui "d'immigration" et même celui de "barbares".

Enfin, concernant la laïcité, terme parfois kipnappé par le FN, il faut souligner que le même jour où se tenait ce meeting à Metz, une manifestation d'intégristes catholiques se déroulait à Paris, pour interdire une représentation théâtrale qui leur déplaisait, sans que le FN n'y trouve rien à redire. On sait même que de certains responsables du FN soutiennent activement ces rassemblements d'exaltés qui veulent réhabiliter le délit de blasphème pourtant inconcevable dans une république laïque. Sur ce point aussi, dans les silences de la candidate d'extrême droite, on constate une fois de plus sa fausse conception de la laïcité à géométrie variable.

Pour lutter contre les idées du Front national, il importe d'écouter d'abord ce qu'elle dit réellement et de faire appel à la raison pour lui répondre. Trop souvent, des commentaires approximatifs sans reculs de certains médias renforcent la campagne de "communication" de Marine Le Pen. C'est regrettable. Il faut dire les choses clairement : le "tournant social" du FN n'existe pas et aucun travailleurs de notre pays n'a d'intérêt à voter pour cette formation. Bien au contraire.

Le seul candidat qui refuse la rigueur, qui veut engager le partage des richesses et la transition écologique, qui propose une relance économique et qui avance des mesures sociales concrètes qui changeraient la vie, vraiment, c'est Jean-Luc Mélenchon. Sa campagne est la plus efficace pour faire reculer le FN.

Alexis Corbière

jeudi 15 décembre 2011

comité d'accueil pour Guéant

Claude Guéant vient à Troyes demain vendredi 16 décembre.
Il se rendra à la mairie de Troyes pour midi.
Nous ne pouvons pas rester sans rien faire.


RASSEMBLONS NOUS

à 11h30 place de la Mairie


pour dénoncer et protester contre cette politique immigratoire inhumaine, indigne...
pour dénoncer et protester contre celui qui est chargé par Sarkozy de chasser sur les terres nauséabondes de l’extrême droite et imposer ses thèmes pour la campagne de l’élections présidentielle et ainsi esquiver le débat pour un meilleur partage des richesses et la possibilité de mener une véritable politique de progrès social dans notre pays.
SOYONS NOMBREUX

faites circulez l'information, largement et rapidement

assemblée citoyenne ce soir

Rappel :

Ce soir jeudi 15 décembre, à partir de 18 h 30,
au Grand Salon de l'Ecole de Musique de Ste Savine
(juste en face de la mairie),

Assemblée Citoyenne sur le thème de la dette après une petite vidéo sur le sujet :
Austérité ou Partage des Richesses face à la dette ?

Nous vous attendons nombreux pour en débattre.

La dette, c'est chouette !

Une autre approche de la dette après la première vidéo (la dette, une histoire de robinets).
De quoi commencer à y comprendre quelque chose.


La dette, c'est chouette ! from Doncvoilà on Vimeo.

mardi 13 décembre 2011

Assemblée citoyenne de Bar sur Seine


L’assemblée citoyenne du Front de Gauche s’est tenue vendredi dernier 9 décembre à la salle de la Mairie de Bar sur Seine.

27 personnes sont venues dialoguer sur le programme du Front de Gauche dans une ambiance très conviviale.

Un dialogue ouvert s’est instauré, des interpellations pertinentes, une volonté de tous d’écouter les autres. Une réunion pleine d’enrichissements !

Il reste à souhaiter que plus de monde sera présent une prochaine fois.

lundi 12 décembre 2011

notre série du lundi : "en marche !" épisode 4

Voici l'épisode 4 de la websérie du lundi que vous attendez tous : "en marche", la campagne du Front de Gauche semaine après semaine.

Cette semaine : la Fête de l'Humanité.



EP.4 - En marche : La fête de l'Huma - Partie 2 par PlaceauPeuple

vendredi 9 décembre 2011

Le programme de Bayrou

Le Front de Gauche vient de publier un document qui vise à fournir de façon claire et complète les arguments documentés qui conduisent le Front de Gauche à refuser totalement l’alliance de la gauche avec le MODEM.

Vous le trouverez sur le site "Place au Peuple", téléchargeable et imprimable en "pdf" (20 pages quand même !)

On en mettra quelques uns à disposition sur la table militante des prochaines assemblées citoyennes (ce soir 9/12 à Bar sur Seine et vendredi 16 à Ste Savine)

Et pour accompagner cet argumentaire, la vidéo de la conférence de presse que tenait le Front de Gauche aujourd'hui 9/12 à l'Assemblée National sur ce sujet :


Jean-Luc Mélenchon : "François Bayrou, le FMI à... par PlaceauPeuple

grève unitaire dans l'éducation

journée unitaire de mobilisation contre les plans d'austérité

mercredi 7 décembre 2011

prochain cercle de silence à Troyes

Le cercle de silence est une action non violente rassemblant des citoyens qui refusent le traitement inhumain infligé aux étrangers en situation irrégulière.

Cercle de silence

du 10 déc. 2011

place de l’Hôtel de Ville de Troyes
de 10h30 à 11h30

Actuellement plus de 170 cercles se forment chaque mois dans les plus grandes villes de France, rassemblant des citoyens qui n’acceptent pas les expulsions massives, l’enfermement dans les centres de rétention, les lois qui brisent des vies humaines, la politique des quotas, les droits fondamentaux bafoués.

Ce mois-ci, nous avons demandés aux partis politiques aubois de nous dire quelles sont les lois à adopter pour humaniser notre politique migratoire. La réponse, par ordre d’arrivée, de ceux qui nous ont répondu :

PCF : La haine des étrangers, la chasse aux immigrés défigurent notre République : il faut en finir ! Nous rétablirons la carte unique de 10 ans et le droit au regroupement familial, condition d’une vie digne.

Nous abrogerons les lois successives sur l’immigration adoptées par la droite depuis 2002 et procéderons à une refonte du CESEDA.

Nous régulariserons les sans-papiers dont le nombre a augmenté du seul fait des réformes de la droite.

Nous décriminaliserons le séjour irrégulier, fermerons les centres de rétention, rétablirons le droit au séjour pour raison médicale.

Nous respecterons scrupuleusement le droit d’asile qui sera déconnecté des politiques migratoires.

Notre vision de l’avenir de la France nous permet de dire clairement que nous établirons un nouveau code de la nationalité, fondé sur le respect intégral et automatique du droit du sol dès la naissance et sur un droit à la naturalisation permettant à tous les étrangers qui le souhaitent d’acquérir la nationalité française au-delà de 5 ans de résidence.

Parti de Gauche : La régularisation de tous les sans-papiers pour garantir l’égalité des droits. Cette régularisation serait aussi une garantie pour les travailleurs français de ne pas être victimes de concurrence déloyale et d’une pression à la baisse des salaires et des conditions de travail, que génère l’exploitation par certains patrons de travailleurs sans–papiers. Cette régularisation, en outre, rapporterait beaucoup d’argent aux comptes sociaux !

Pour le respect du droit d’asile et pour défendre les libertés fondamentales : arrêter la criminalisation des séjours irréguliers. Fermeture des centres de rétention, Refonte du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, Respect du regroupement familial, Rétablissement du droit de séjour pour raison médicale, Abrogation de la double-peine.

Faciliter l’accès à la nationalité en renforçant les droits civiques et sociaux de tous. Plutôt que de fabriquer des sans-papiers en multipliant des lois inapplicables et inhumaines, nous revendiquons : le retour au droit du sol dès la naissance, le droit de vote des étrangers aux élections locales, le droit à la nationalité après 5 ans de résidence, le respect du droit à la bi-nationalité, le respect des conventions internationales.

NPA : LE NPA CONTINUERA A FAIRE CAMPAGNE CONTRE LES EXPULSIONS, POUR LA REGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS ET POUR L’EGALITE DES DROITS DANS TOUS LES DOMAINES, Y COMPRIS LE DROIT DE VOTE A TOUTES LES ELECTIONS. NOUS FERONS INSCRIRE CELA DANS LA CONSTITUTION.

EE/LV : Europe Ecologie/Les Verts dénonce la politique simpliste où «l’étranger» serait responsable des déficits des comptes de l’Etat, de la crise sociale et de l’emploi.

Trois propositions:

Nécessité de régularisations : réaffirmer la nécessité de procéder à la régularisation de la situation administrative des étranger/es présent/es sur notre territoire et de ne pas accepter l’arbitraire et les disparités de pratiques entre les Préfectures.

Respect des droits fondamentaux des étrangers : encadrement des contrôles d’identité; fin de la mainmise du ministère de l’Intérieur sur les directions ministérielles concernant les étrangers; dépénalisation du séjour irrégulier; fermeture des prisons administratives et des centres de rétention; abrogation du délit de solidarité.

Réécriture du Code de l’entrée des étrangers et du droit d’asile : restaurer le droit à entrer sur le territoire; ne prévoir que des titres de résidence longue durée automatiquement renouvelés; supprimer les restrictions en matière du droit à vivre en famille et à se soigner...

PS : (extrait, leur réponse étant trop longue pour être reproduite ici entièrement) Nous voulons doter la France d’une vraie politique migratoire. Ses objectifs seront débattus par le Parlement et feront l’objet d’une loi destinée à bâtir un consensus républicain.

Fixer et faire respecter des règles claires et justes sur une base triennale. Annulation des accords inefficaces de gestion des flux migratoires. Refus du système de quotas, rigide, bureaucratique et inefficace.

Des critères de régularisation devront être définis pour les travailleurs étrangers et les parents d’enfants scolarisés, s’appliquant à tous de manière égale sur le territoire national. La personne devra présenter un casier judiciaire vierge.

Faire respecter les lois républicaines et la dignité des personnes. Les personnes qui ne répondront pas à ces critères feront l’objet de procédures d’éloignement.

Sécuriser les mobilités. Le premier titre de séjour serait toujours d’une durée d’un an, sa durée s’allongerait au fil des renouvellements - ou encore la mise en œuvre d’un droit à « l’aller-retour ».

Reconstruire une politique d’accueil et d’intégration. Nous établirons un vrai contrat d’accueil et d’intégration, explicitant les droits et les devoirs. Instauration du droit de vote et d’éligibilité aux élections locales pour les étrangers en situation régulière.

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Nous sommes des Citoyens engagés, soit à titre personnel, soit au nom d'associations auboises défendant les valeurs décrites ci-dessus.

Pour nous joindre: 06 86 86 38 09 ou black.blanc.beur.aube@gmail.com

Le prochain Cercle aura lieu le sam. 14 janv. 2012., même lieu, même heure.

mardi 6 décembre 2011

Aux Chiottes, Le Vote Utile !

Article d'Agoravox du 6/12/2011
par Philippe Sage


Et c’est reparti. Pour le grand numéro de la pensée dominante. Ah ça ! On va en bouffer, matin, midi et soir. Faut dire qu’ils sont affutés, prêts à en découdre, limite haineux, assurément suffisants et arrogants. Ils se nomment Aphatie, Barbier, Giesbert, Duhamel, Elkabbach, et j’en passe. Pendant cinq mois, interminables, ils vont nous vendre un match, et un seul : Sarkozy/Hollande. Et tous les moyens seront bons. Même les plus mauvais. Surtout, les plus mauvais.

Or donc, l’orchestre a déjà entonné son foutu tintamarre. Crise mondiale ou pas, peu importe, la partition reste la même : le bipartisme.
Peu leur chaut, que le peuple ait des velléités, des envies, un désir, ils s’en moquent. Eux qui, en 2005, et de concert, enclumaient pour le « Oui ».

Des laquais ? Des valets ! Non ! Des courtisans. Des qui en croquent. Et copieusement. Vous le leur signifiez, et ces impétrants s’insurgent, pathétiquement, clamant qu’ils sont journalistes, déontologues, invoquant ribambelle de mots grossiers, auxquels ils n’entravent que pouic : populisme, fascisme et tutti. On la connaît, la chanson. Des années qu’ils nous la sifflent…

… Tenez ! Cette affaire, celle du 21 avril, eh bien, ils y étaient pour nib ! Ah, c’était pas eux ! N’avaient rien fait ! Sinon, leur métier... Ils auront des mois durant, dans un élan remarquable, enchaîné éditos, sujets, débats sur un thème et un seul, l’insécurité, mais non, c’est pas eux ! Ils n’auront fait, disent-ils, que couvrir une campagne. Preuve en est pourtant, éclatante, n’est-ce pas, qu’ils se couchent, qu’ils obtempèrent, sourdement, aveuglément... Des courtisans, vous disais-je. Obséquieux. Pyromanes. Se drapant derrière un alibi, fallacieux : le journalisme. Jean-foutre, va ! Imposteurs ! Commerciaux ! Qui jamais ne s’excusent, ou reconnaissent une faute... Les avez-vous déjà entendus faire amende honorable ou quelconque mea culpa ? Mais jamais ! Ça aussi c’est signifiant. De ce qu’ils sont.

Leur credo : le vote utile. Utile pour qui ?... Le peuple ?... Pensez-vous ! Le peuple, c’est pas leurs oignons. Et puis ça sent, le peuple. Ça refoule. Ça n’a rien de raisonnable et de raisonné... Internet, ce déversoir à les en croire, en est la preuve... Oui, ces gens-là n’aiment pas Internet. Ils y sont itou, certes, mais pour une seule raison : l’investir, le coloniser, le mater. Imposer leurs idées, leurs vues, leur loi. Et que vive le Triple A ! Ça les fait jouir, ça, le « AAA ». Et la dette, alouette ! Y’a bon les réformes néolibérales… Ah ! Peuple imbécile, tu ne te rends pas compte de la chance que t’as, inouïe, de nous avoir, nous, les éditocrates, nous t’éclairons, te guidons, vers la seule voie possible, le bipartisme. La Sarkollanderie… Ce ne sont pas des journalistes, non ! Ce sont des éducateurs. De la meute, la politique bien comme il faut, celle qui dépasse pas, droite dans ses bottes, molle dans sa gauche, ils sont les chiens. De garde.
Et si nous les condamnions à la niche, les toutous de l’oligarchie, et à perpète, s’il vous plaît ? Vulgairement : et si nous leur foutions au derche pour de bon ?

Non mais c’est quoi, ces façons de traiter tout ce qui n’est point Hollande ou Sarkozy. C’est quoi ces manières de faire ? Ce mépris insupportable... Avez-vous entendu Aphatie soumettre Eva Joly à la question ? Pascale Clark se gausser de Philippe Poutou ? Les avez-vous entendus les sommer de dire, séance tenante, pour qui ils voteront au second tour ?.. Bayrou, ça ne les intéresse QUE pour cette raison : pour qui le Béarnais va-t-il appeler à voter le 6 mai ? Le reste, ils s’en caguent... Mélenchon, pareil. Alors le rebelle, tu vas te ranger derrière Hollande, hein ? Mais dis-le, bordel, que tu vas le faire ! Tu te crois malin, Voltaire, avec ton Front de Gauche ? Mais tu vas te coucher, une fois avril passé, n’est-ce pas ? Allez, crache-le, renégat !... Quant à Le Pen, avec morgue, ils te la dépiautent, et lui assènent que, petite, ne sais-tu pas que sans alliances, t’es refaite ! Car ainsi fonctionne le scrutin. Majoritaire à deux tours… Deux tours ? Merci de nous le rappeler. Tant on aurait fini par croire, à vous entendre seriner Sarkozy /Hollande, Hollande/Sarkozy, qu’il n’y en avait qu’un.

Oui, il y a deux tours. Et c’est une chance. Qu’il va falloir saisir. Cette fois... Après tout, un sondage ne nous apprend-il pas que 47% des Français ne veulent ni de Sarkozy, ni de Hollande ! Eh bien : chiche ! 53% c’est pas de la gnognotte. C’est un socle. Tenons-le ! Un premier tour c’est pas fait pour les chiens. De garde. C’est fait pour que le peuple s’exprime.

Aux chiottes, le vote utile ! Il n’est brandi que pour (nous) culpabiliser. Du reste, on nous le fait bien savoir, on nous le ressort et ressert à intervalles réguliers, la menace, celle d’un 21 avril bis ou à l’envers ! Argument à la noix ! Foutaises ! Enculerie ! Le 21 avril, c’est l’échec d’un homme : Jospin. Point barre. Sa campagne était indigente, à côté, nulle, zéro. Ce n’était point la faute des autres, de Chevènement, Taubira, non ! C’était juste Jospin, les français n’en voulaient pas, voilà tout.
Au passage, je rappelle que Le Pen avait lui aussi, un concurrent : Mégret. Ça ne l’a pas empêché d’être au second tour, que je sache ? Quant à Chirac, il avait cinq concurrents sur sa droite ! Ça ne l’a pas vraiment handicapé non plus.

Alors remballez vos 21 avril à la con. Après tout, c’est à Hollande et Sarkozy d’être les plus convaincants possibles. Si tel n’est pas le cas, c’est eux seuls qui en seront responsables. Pas le peuple. Ou alors, finissons-en avec cette élection, supprimons-là, si la voix du peuple ne vous sied pas ! Si elle vous gêne tant. Confions-là à des professionnels de la politique, des énarques, des qui savent. Pourquoi pas, après tout ! Etant donné que cette présidentielle est devenue, avec le temps, un vulgaire concours de personnalités, une affaire de supporteurs, bornés, obtus ; considérant de surcroît que c’est moins un président que nous élisons mais une image médiatique, or donc faussée, oui, débarrassons-nous de cette mascarade. Et fissa !

Mais puisque, une fois encore, nous devons y retourner, aux urnes, cette portion congrue, grotesque, dévoyée, de la démocratie, alors votons en masse pour notre candidat(e), pour NOS idées, pour UN projet, selon notre désir, nos convictions. Sonnons la mobilisation générale pour le premier tour. Ne nous laissons pas plumer, voler. Ne cédons pas aux sirènes du vote utile que des publicitaires déguisés en journalistes nous vendent comme du Coca-Cola. N’écoutons pas ces donneurs de leçons qu’ont pignon sur rue Bayard ou François 1er. Qui vont faire les beaux chez Calvi. Qui depuis des décennies nous assomment des mêmes mots, des mêmes virgules. Du même mépris.

Non messieurs Aphatie et Compagnie, il n’y a pas que Hollande, Sarkozy. Il y a d’autres choix. D’autres voies. Choix et voies que vous traitez et recevez si mal. Avec dédain ou condescendance. Mais continuez comme ça ! Et vous l’aurez la colère, elle s’exprimera comme jamais, dans les urnes, le 22 avril prochain. Oui, ne changez rien, persistez dans cette attitude et cette courtisanerie, et ce sera un raz-de-marée. Vous serez désavoués. Et comment !
Oh, je sais, encore vous ne ferez la leçon, car ce n’est point la dignité, l’honneur, l’éthique qui vous gouvernent, mais voyez, on s’en tamponnera copieux le coquillard. Nous serons tout à notre jouissance. Car oui, le peuple, aussi, à droit de jouissance. Ne vous en déplaise. C’est même un devoir en un tel contexte.

Au derrière qu’on va vous le mettre ! Et grand format. Pour toutes ces années où vous nous avez mal parlés, mal considérés, considérablement méprisés. Nous ferons de ce 22 avril 2012 un nouveau 29 mai 2005. Un NON retentissant.
Pour le premier tour de cette nouvelle présidentielle, cruciale, ne votons pas utile ! Ça c’est bon pour les soumis, les poltrons, les assis ! Votons selon nos convictions ! Et en masse !

"en Marche" série Web de la campagne épisode 3


EP.3 - En marche : La fête de l'Huma - Partie 1 par PlaceauPeuple

dimanche 4 décembre 2011

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La dette : une histoire de robinets

Excellente vidéo d'animation, courte (10 mns) qui explique que la dette des états correspond presqu'exactement aux intêrets que les banques privées demandent aux états et que les solutions sont finalement simples.


Cultiver en paix

Terre de résistance
2 décembre 2011 par Ada Marguerite, journaliste pour un site d'informations alternatif.
dans LE PROGRAMME PARTAGÉ, PRODUIRE AUTREMENT






Le lobbying de Monsanto et des autres céréaliers rogues commence à sévèrement payer. Victime cette fois-ci, la tradition agricole pluri-millénaire consistant à utiliser le fruit de son travail en semant une partie de sa récolte : une tradition qui sera désormais interdite ou… payante. Déjà retoqués plusieurs fois par la justice, stigmatisés par de nombreuses enquêtes à charge, rejetés par la majorité des citoyens qui ne s’y trompent pas, ces rustres ont donc choisi de pousser à bout l’ensemble de la population avec la complicité de leurs pantins. Avec science, pas à pas, ils ont choisi de tester la résistance psychologique de chacun de nous sur le modèle qu’on nous sert depuis 4 ans : « plus c’est gros, plus ça passe ».

Après le concerto pour flûte de Areva et EDF en faveur du nucléaire, qui fit récemment rentrer le chef de l’État en fusion, ce sera donc : « pour les agriculteurs, ressemer sa propre récolte sera interdit ou taxé », car il est de mauvais goût que tout ceci puisse se faire au détriment du moindre profit. Notamment de celui de Monsanto ou de BASF, perchés à longueur d’année au-dessus du Parlement européen et de la Commission pour faire voter des lois ineptes et forcer la main des peuples ayant eu l’outrecuidance d’aller à l’encontre de leurs intérêts particuliers – tels la France, dont le Conseil d’Etat a été « obligé » de suivre un arrêt de la Cour européenne de justice pour suspendre l’interdiction de l’OGM MON 810 sur notre territoire.

Outre le fait qu’elles ridiculisent une fois de plus cette belle Europe – dont on perçoit quotidiennement, à travers ces intransigeances imbéciles et déconstructives, les limites de sa soumission au système et à la logique financière qui le soutient – ces foutaises au plus haut niveau de décision de l’État illustrent comment ce noyau d’oligarques néo-conservateurs veut faire main basse sur le fonctionnement même de notre société. Il s’agit d’un enjeu de santé alimentaire majeur, il s’agit ici de breveter le vivant.

C’est un terrain de combats, car il s’agit de l’avenir de notre sol, des gens qui y vivent, et des gens qui s’en nourrissent. C’est un terrain traditionnellement lové à droite, sur lequel nous devons aujourd’hui aller bêcher dur pour convaincre cette population globalement assez agée – et apparemment plutôt à l’écoute du Front de Gauche aujourd’hui – que « produire autrement » est possible. « Je réfléchis à la création d’un modèle qui s’appellerait ‘un hectare, une famille, un habitat’ » écrivait Pierre Rahbi. Le bon sens fera resurgir ses idées, et le plus malin est celui ou celle qui s’en emparera juste avant les autres.

Réinventons un modèle de société où le but n’est pas d’être plus riche que son voisin mais au moins aussi heureux. Et pouvoir cultiver notre jardin en paix.

vendredi 2 décembre 2011

Parti socialiste/Europe Écologie – Les Verts : un accord atomisé


Posté le 29 novembre 2011


Depuis plusieurs mois, le Front de Gauche exprime par la voix de son candidat à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, sa volonté d’un débat public à gauche. Sans désespérer d’une future réponse des principaux intéressés, nous avons souhaité commencer le débat en décryptant l’accord de gouvernement passé entre le Parti socialiste et Europe-Écologie Les Verts.

Les politiques d’austérités aggravent les conditions de vie de la majorité des Français et pourtant…
Cet accord s’inscrit dans la logique des politiques d’austérité mises en place depuis plusieurs années dans l’ensemble des pays européens. Les deux partis se sont donc entendus pour ne pas rompre avec ces politiques quant bien même les résultats que l’on peut observer aujourd’hui sont loin d’être positifs.
Ainsi, l’accord de gouvernement se fixe comme objectif un retour à l’équilibre budgétaire pour 2017, soit à peine 1 an de plus que ce que propose l’UMP. La promesse faite par François Hollande de 50 milliards d’économies en 2012-2013 est la conséquence directe de cet objectif.

Les banques et les marchés financiers dérégulés sont les principaux responsables de la crise et pourtant…
Se plaçant dans un cadre de réflexion qui ne diffère pas de celui d’un Papandréou ou d’un Zapatero, l’accord PS-EELV n’affiche à aucun moment une volonté de rupture avec le système financier actuel. Bien sûr, il propose la mise en place d’une taxe sur les transactions financières. Mais le PS et EELV propose un taux de 0,05%, soit deux fois moins que ce que propose José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne !
Même constat sur le statut de la Banque centrale européenne. Le PS et EELV se sont accordés pour autoriser la BCE à « racheter des emprunts d’Etats ». Mais sont-ils au courant que la BCE pratique de tels rachats chaque semaine. Grâce à ces rachats, la BCE détient aujourd’hui plus de 140 milliards d’euros de titres de dette souveraine. S’engage sur une mesure déjà appliquée, voilà ce que nous proposent le PS et EELV. Alors qu’une autre solution est avancée depuis plusieurs mois par le Front de Gauche : que la BCE achète directement des titres de dette aux États plutôt que de les racheter aux banques.

Le fonctionnement actuel de nos institutions met à mal la souveraineté populaire et pourtant…
Alors que lors de son congrès en juin dernier, EELV avait posé comme l’une des conditions indispensables à un accord « une VIe République parlementaire, incluant la généralisation des modes de scrutins proportionnels », le texte signé avec le PS admet seulement la nécessité d’une « république nouvelle ». Sur la proportionnelle, le PS et EELV sont parvenus à une formule qui serait presque drôle si le sujet n’était pas aussi important : « X % des députés seront élus à la proportionnel ». Quel flou ! 1% des députés élus à la proportionnel ou 100%, cela change complètement la donne.
Finalement, totalement rompus aux pratiques de la Ve République et admettant sa dérive présidentialiste, le PS et EELV ne s’engagent pas à la mise en place d’une VIe République. Ils admettent seulement la nécessité d’une « république nouvelle ». Encore une fois, ce style de formule est parfaitement inutile. Soit le PS et EELV souhaitent une nouvelle république et dans ce cas là il ne peut s’agir que d’une VIe République, soit ils acceptent le fonctionnement actuel de nos institutions. La nouveauté ne peut procéder de simples ajustements à la marge.

Soyons honnêtes et reconnaissons les points positifs présents dans cet accord : la reconnaissance de l’État de Palestine, le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, la taxation des revenus du capital au même barème que ceux du travail ou encore la création de 600 000 emplois grâce à la transition écologique. Mais pour le reste cet accord est une mauvaise nouvelle pour le rassemblement de la gauche puisqu’il fait clairement le choix des politiques d’austérité. De plus, Europe-Écologie semblait pouvoir se rapprocher du Front de Gauche sur certains sujets pour répondre aux attentes des Français, comme sur le retour de la retraite à 60 ans. Malheureusement cet accord n’entend même pas abroger la réforme Fillon. Le PS et EELV se sont simplement accordés pour rétablir la retraite à 60 ans pour celles et ceux qui ont commencé à travailler jeune.

Alors qu’un accord entre forces de gauche devrait œuvrer au rassemblement, l’accord entre le PS et EELV sème le trouble. Dès sa signature, la confusion règne autour d’un passage sur le « MOX ». Puis, la candidate d’Europe-Écologie annonce que cet accord ne la concerne pas. La semaine suivante c’est autour de François Hollande d’indiquer qu’il n’appliquerait que certaines mesures de cet accord. La gauche ne ressort pas grandi de l’échange de petites phrases qui a lieu depuis la conclusion de cet accord. Le débat public est dorénavant indispensable pour clarifier les positions et en finir avec ces « tambouilles » d’appareils.

jeudi 1 décembre 2011

Le Traité de Lisbonne : on avait pourtant voté "Non"...

Traité de Lisbonne :

le 2ème anniversaire d'une forfaiture qui coûte cher

Communiqué du Front de Gauche du 30/11/2011

Demain sera le triste deuxième anniversaire de l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne. C'est l'anniversaire du coup de force de Nicolas Sarkozy soutenu par la majorité du PS, du PRG et des Verts, pour imposer au peuple ce qu'il avait refusé par son vote au référendum Constitutionnel de 2005.

C'est l'anniversaire d'un désastre dont les responsables sont toujours en place. Le Traité de Lisbonne a aggravé la crise en Europe en interdisant toute mesure pour y résister. Interdiction à la BCE de prêter aux Etats. Interdiction de contrôler les mouvements de capitaux. Interdiction de l'harmonisation sociale. Il a organisé les pires abus de dérégulations qui sont autant de failles ouvertes pour la spéculation financière, les abus sociaux et l’impuissance écologique.

Aujourd'hui la coalition du « Oui » s'est reconstituée pour imposer l'austérité aux peuples dans toute l'Europe. Il constitue des gouvernements communs en Italie et en Grèce. Il ne répugne pas à s’allier avec l’extrême droite en Grèce.

Le Front de Gauche propose une autre cohérence conforme au « Non » de 2005. Il propose de s'affranchir du Traité de Lisbonne pour sortir de l’impasse actuelle.